Le Pape François célèbre une messe à l'occasion de la 4ème édition de la Journée mondiale des pauvres ce dimanche 15 novembre.
Le thème de la Journée mondiale des pauvres cette année s'articule autour du verset biblique: «Tends la main aux pauvres» (Sir 7,32). Une conférence de presse de présentation de cette journée s'est déroulée ce jeudi 12 novembre au Saint-Siège. «Tendre la main est un signe: un signe qui appelle immédiatement à la proximité, à la solidarité, à l'amour. Au cours de ces mois, où le monde entier a été comme submergé par un virus qui a apporté la douleur et la mort, le découragement et la confusion, combien de mains tendues avons-nous pu voir ! La main tendue du médecin... de l'infirmière... de ceux qui travaillent dans l'administration... du pharmacien... du prêtre (…). Et d'autres mains tendues que l'on pourrait encore décrire pour composer une litanie de bonnes œuvres», a rappelé Mgr Rino Fisichella, président du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation.
Cent pauvres invités en la Basilique Saint-Pierre
Ce dimanche 15 novembre à 10 heures en la Basilique Saint-Pierre,
le Souverain pontife célèbrera donc la Sainte Eucharistie à l'occasion de la quatrième
Journée mondiale des pauvres. L'événement sera retransmis en direct sur sur le portail
Vatican News et
la chaîne YouTube du site, avec commentaire en français.
"Seules cent personnes seront symboliquement présentes dans la Basilique Saint-Pierre, représentant tous les pauvres du monde qui ont particulièrement besoin de l'attention et de la solidarité de la communauté chrétienne", a annoncé Mgr Fisichella. Les traditionnelles initiatives comme le centre médical installé place Saint-Pierre ou le déjeuner du Pape en compagne de 1 500 pauvres en salle Paul VI, ont dû être suspendues cette année à cause des restrictions sanitaires liées à la pandémie de covid-19.
"Le but de chacune de nos actions ne peut être autre que l’amour"
Les paroles du
Pape François dans son
message pour cette Journée expriment bien le but de cette journée. «Quoique tu fasses, souviens-toi que ta vie a une fin » (Si 7, 36). Le texte se prête à une double interprétation. La première fait ressortir que nous devons toujours garder à l’esprit la fin de notre existence. Il y a aussi une deuxième interprétation, qui souligne plutôt le but vers lequel chacun tend. C’est la fin de notre vie qui demande un projet à réaliser et un chemin à accomplir sans se lasser. Or, le but de chacune de nos actions ne peut être autre que l’amour. Cet amour est partage, dévouement et service, mais il commence par la découverte que nous sommes les premiers aimés et éveillés à l’amour. Même un sourire que nous partageons avec le pauvre est source d’amour et permet de vivre dans la joie. Que la main tendue, alors, puisse toujours s’enrichir du sourire de celui qui ne fait pas peser sa présence et l’aide qu’il offre, mais ne se réjouit que de vivre à la manière des disciples du Christ».