Comment travaillent-ils ? Quelles sont leurs difficultés ? Les mêmes que pour tous les réalisateurs ? Que veulent-ils raconter dans leurs films ? Des histoires universelles ou les réalités de leurs territoires ?
Cette semaine, Dieu m’est témoin, donne la parole à deux réalisateurs d’Outre-mer : Paul Manaté et Jean-Claude Barny. Paul Manaté est polynésien. Il a mis plus de 10 ans pour sortir son film “L’Oiseau de Paradis“, le premier long-métrage de fiction tourné à Tahiti, par un Tahitien ! Il nous raconte comment il a choisi de tourner le dos aux clichés de cette île qui sert surtout de décors aux grosses productions américaines, donnant une image contrefaite de la réalité tahitienne.
Jean-Claude Barny est guadeloupéen. Lorsqu’il parle de son dernier film, “Le Gang des Antillais“, il le décrit comme un « thriller nègre » qui raconte cependant une histoire universelle : celle d’une communauté opprimée qui lutte pour sa liberté. Réalisateur très engagé sur les questions sociales, il veut mettre en avant les jeunes réalisateurs sur place et leurs processus créatifs. Ces deux réalisateurs ont à cœur d’oser proposer quelque chose de différent que des paysages de carte postale. Ils veulent leur cinéma comme le miroir d’une société ancrée et de son patrimoine culturel.
Nous allons ensuite à La Réunion, suivre le tournage d’un court-métrage réalisé par les élèves de l’Institut de l’Image de l’Océan Indien. La future génération du cinéma réunionnais est prête à exporter leur culture et sortir des clichés.
Nous sommes aussi connectés avec Chantal Sacarabany, présidente de l’association “Ciné Woulé” en Martinique. Elle nous raconte comment elle tente, par le cinéma, d’apporter un regard éducatif aux plus jeunes.
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