Qu’appelle-t-on une langue de France ? Combien en répertorie-t-on Outre-mer ? Comment se passe la cohabitation entre le français et les langues maternelles dans nos territoires ? Les langues orales sont-elles en danger ?
Pour cette émission, Dieu m’est témoin reçoit Georges Daniel Véronique, mauricien d’origine, président du CIEC, Comité International des Etudes Créoles, et de l’APRODEC, Association pour la Promotion et la Diffusion des Etudes Créoles. Il nous raconte comment la mondialisation a provoqué une diffusion inédite des langues créoles, y compris à travers les industries de la langue et de la culture. Il nous explique également l’urgente nécessité de former des maîtres pour l’enseignement des langues créoles comme langues de première socialisation.
Pendant toute l’émission, Dieu m’est témoin est connecté Nouvelle Calédonie avec Weniko Ihage, président de l’ALK, Académie des Langues Kanak. Cette académie est née après les accords de Nouméa et créée en 2007. Il nous parle de sa mission : sauver et assurer la transmission des langues de Nouvelle-Calédonie (28 langues maternelles, 11 dialectes et le créole calédonien) notamment en formalisant les langues par l’écriture.
Reportages
A Mayotte, Dieu m’est témoin a constaté comment le shibushi et le shimahorais s’enseignaient grâce aux associations.
En Guyane, c’est le kalina, langue amérindienne, qui est enseignée dans les écoles maternelles.