Comment en pleine crise sanitaire les soignants maintiennent-ils une relation avec les patients ? Et quelle est la nature de cette relation ? Est-elle suffisante en temps ou en qualité ? Est-elle la même à l’hôpital ou en libéral ? Comment les aides-soignants prennent souvent le relais des médecins ou des infirmières pour rassurer des malades angoissés ?
Dieu m’est témoin s’intéresse aux petites bulles d’humanité qui existent malgré tout dans un quotidien difficile. Pour en témoigner, Marie Lesure-Vandamme reçoit Luiguy Théodore, aide-soignant à l’hôpital Victor Dupuy à Argenteuil, ancien brancardier. Père de 4 enfants, originaire de Guadeloupe, il témoigne de ses 20 années de pratique en milieu hospitalier : malgré la mauvaise réputation des hôpitaux, l’attention bienveillante et l’écoute attentive aux malades existent. Nous sommes connectés avec Jessie Sadon, aide-soignante au CHU de Bellepierre de Saint-Denis à La Réunion, et membre de l’aumônerie de l’hôpital. Elle nous dit aussi comment l’accompagnement spirituel est pour beaucoup de malades, indispensable.
Nous sommes allés au centre antidouleur du Centre hospitalier de Papeete, en Polynésie Française, voir comment des infirmières mobiles apportent au-delà du soin chimique, une écoute indispensable aux malades.
Nous suivons aussi Audrey Pyram, infirmière libérale, en Martinique dans sa tournée. Elle nous raconte pourquoi elle a choisi d’être infirmière libérale et non hospitalière pour justement la qualité de l’échange avec ses patients.