Quel est le point de vue de l’islam sur les personnes handicapées physiques ou mentales ? Quelle place l’islam donne-t-il au fidèle handicapé ? Quels sont les devoirs de la communauté envers les personnes handicapées ? Comment aider et soutenir les familles quand le handicap est présent ?

Cette semaine Tous Frères vous propose une émission sur le handicap dans l’islam avec le verbe soutenir. Pour démarrer l’émission, Luciano nous emmène dans l’histoire de Julaybîb, fidèle compagnon du prophète Mohammed. Julaybîb est de petite taille avec une apparence difforme et est rejeté de tous à cause de son handicap. Et pourtant, lui qui n’était pas beau fut béni d’une belle épouse, lui qui avait vécu dans la solitude et le désespoir fut aimé par Dieu et son Messager, le prophète Mohammed.

Nous irons ensuite à Mayotte, rencontrer les salariés de l’association Mlezi Maoré dans leurs actions pour soutenir justement les enfants en situation de handicap et nous verrons comment ils accompagnent les familles. L’association existe depuis plus de 20 ans et poursuit un objectif : changer le regard du handicap sur l’île. En connexion avec nous, Mohamed Bajrafil, théologien nous expliquera quelle est la vision du Coran sur le handicap.Il nous rappellera que pour construire une société fraternelle au-delà de la différence, l’éducation a un rôle important.

Dans le portrait de Tous Frères, nous découvrirons également le parcours de Mariam Cadjee. Cette musulmane, atteinte d’une maladie génétique, se déplace uniquement en fauteuil roulant. Elle nous racontera comment ses parents l’ont soutenue dans son enfance ; comment, aujourd’hui, Marie-Thérèse Basque lui apporte un soutien psychologique et morale face à la maladie. Le décryptage de la semaine sera consacré à la perception du handicap dans la Bible et sur les communautés Foi et Lumière en Outre-mer. Enfin, les dernières paroles de l’émission seront données par Rayhaane Balbolia, accompagné de son fils Mouhammad. Ils vont nous expliquer que dans l’islam, les épreuves, comme le handicap doivent être vues “comme une chance pour attendre Dieu”.